Savage Lands a commencé ses premières réalisations sur le sol du Costa Rica en officialisant des servitudes écologiques. De quoi s’agit-il ?
Nous nous appuyons sur la législation locale qui permet d’aquérir un bien avec d’autres propriétaires. Nous apportons une contribution financière pour l’acquisition d’un terrain qui possède des arguments sur le plan de la biodiversité. Les autres acteurs de cette acquisition nous cèdent une servitude écologique en contrepartie de l’apport financier.
Concrètement, sur le premier terrain ou nous réalisons cette opération test, nous obtenons une protection de 85% de la surface en ayant financé moins de 10% de l’achat. Il s’agit d’un accord ou Savage Lands devient propriétaire à hauteur de son investissement mais ou l’ONG reçoit une garantie inaliénable sur 85% du terrain qui devra rester à l’état sauvage.

Bien entendu nous profitons de cette opportunité pour aider à la réintroduction d’espèces locales. Nous permettons par la-même une diversification et une densification d’une zone forestière qui avait été mise à mal par les différentes coupes d' »entretien » réalisées ces 15 dernières années par les anciens propriétaires.
Nous souhaitons développer le modèle des servitudes écologiques au Costa Rica. Ce type d’opération est efficace d’un point de vue environnemental. Il porte également une valeur pédagogique auprès des propriétaires et de leurs voisins. Enfin il permet d’optimiser financièrement grâce à un investissement moins élevé que pour l’achat pur et simple d’un terrain entier. C’est ce qui nous permet d’agir dans une zone à forte pression immobilière, ou les enjeux de destruction sont omniprésents.
Bien entendu, nous sommes conscients qu’il s’agit d’une réalisation symbolique. L’objectif n’est pas de sauver le monde à nous seuls mais bien d’offrir des alternatives pour que tous se sentent inspirés et reproduisent ou soutiennent ce que nous tentons de réaliser.

Les premières zones pilotes d’action au Costa Rica pour savage Lands. Plantation ou sanctuarisation.